Sunday, May 15, 2011

SANS SOLEIL



Les feuilles mortes

les épines des roses


l'ennui des ports


les mains enchaînées




Le chemin sans freins


un désir partagé


les nuages immobiles


de tendresse infinie




La vie à mes veines


le manteau blanc


la sagesse de l’odeur


qui me raccroche à toi




Hurler dans les bois


les feuillages fous


la chaleur de tes lèvres


un désir impuni




Dans mon imaginaire


la mer reste sage


de tes égards glamours


ou de l'atteinte suprême




Toutes les errances


que nos larmes arrosent


irradiant dans les rues


sans prendre l'ombrage




Quand l'aube effleure l'âme


l’amour me submerge


les yeux pleins d’eau 


d'une tendre volonté




Quelle tâche de titan


d’un firmament d’étoiles


entre gouffres et apogées


sans blesser la fleur qui pleure

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