La réalité impuissante
déposée sur mon visage
des espoirs balayés
d'une fine écriture
sur la même cadence
Chants de vie et de mémoires
comme l’arbre millénaire
si légère et si lourde
claquant dans le silence
tout au fond de ma nuit
Se brise la conscience
on pèse tous les gestes
aux déserts infranchissables
en l’espace d’un instant
entre la sagesse et le rêve
La lourdeur du destin
le spectre de la présence
d’incessants émois bleus
de ta peau frémissante
dans mes pensées aiguisées
Les arbres frissonnent
l'inconsolable solitude
que le hasard nous a doté
comme des rêves épuisés
de démarche en harmonie
Tous mes regrets ou plaisirs
du châtiment de l'errance
caressant essences et grains
comme flammes qui s’agitent
aux jours qui t’apportent joie
